Dans le jardin des rêves, une rose flatte, Son parfum s’étire, légère et tendre. Les arbres s’animent sous la brise délicate, Et les ombres dansent, la lune vient entendre.

Dans ce cocon de paix, mon cœur s’égare, Les syllabes s’enlacent des mots de lumière. O nature, tu es cette force réparatrice, Où je vis et respire, comme un poème amère.

  • Théodore de Banville